Le job de mes rêves – Épisode 33

Nielson a toujours aidé financièrement par ses parents sans qu’il le sache car s’il le savait, il serait furieux. Il préférait tout obtenir par ses propres moyens. Mais dans certaines situations, leur influence permit à Nielson de se sortir de situations désespérées. Bien que certaines fois, cela prenait plus longtemps.

Épisode 33 – Remise de peine

Vendredi 26 janvier – 15h12 – Au parloir de la prison :

Nielson est avec son avocat.
Avocat – J’ai une bonne nouvelle.
Nielson, plein d’espoir – Ils vont préparer du canard pour ce soir ?
Avocat, sérieux – Non, j’ai réussi à obtenir une remise de peine.
Nielson – Ce qui veut dire ?
Avocat – Que tu sortiras la semaine prochaine.
Nielson – Aussi vite ?
Avocat – Oui, apparemment quelqu’un a tiré les bonnes ficelles.
Nielson, suspicieux – Merci les parents.
Avocat – Peut-être. Je sais qu’ils ont déjà beaucoup fait pour ta situation en prison.
Nielson, ravi – C’est une excellente nouvelle.
Avocat – Je m’attendais à ce que tu sautes de joie.
Nielson – Je crois que je suis trop surpris pour ça.
Avocat – Je dois te laisser, j’ai d’autres clients à voir.
Nielson – Pas de soucis, j’ai un appel à passer de toute façon.
Avocat – Bon courage pour ta sortie.
Nielson – Merci beaucoup.
L’avocat part et Nielson reste seul. Il saute alors sur place en jubilant.

Vendredi 26 janvier – 15h21 – À l’appartement :

Les trois colocataires sont dans le canapé, chacun occupé à ses affaires. Le téléphone sonne.
Mathilde, décrochant – Allo ?
Larry, curieux – C’est qui ?
Mathilde – Attends, je mets le haut-parleur.
Nielson – … parce que je veux vous le dire à tous.
Larry – Salut Nielson !
Kelly – Salut !
Nielson – Salut Kelly ! Ça faisait longtemps.
Kelly – Très longtemps.
Nielson – Tu vas bien ?
Kelly – Très bien, et toi ? Enfin je veux dire…
Nielson – T’en fais pas. Ça va.
Larry, contrarié – Et moi je compte pour du beurre ?
Nielson – Salut Larry !
Larry – J’aime mieux ça. Comment vas-tu ?
Nielson – Ça peut aller.
Silence.
Larry – Je te hais.
Nielson – Toi aussi tu me manques.
Mathilde – Tu appelles pour quoi ?
Nielson – J’ai pas le droit de prendre de vos nouvelles ?
Larry – Si je me souviens bien, la dernière fois que tu nous as appelé depuis la prison c’était… Je me souviens plus.
Mathilde – C’est bizarre, moi non plus.
Larry – Mais c’est normal, tu l’as jamais fait.
Mathilde – C’est vrai. D’où nos soupçons sur ton appel.
Nielson, prenant un air sérieux – Vous m’avez démasqué. J’appelle car j’ai été obligé de tuer quelqu’un pour me défendre.
Mathilde, abasourdie – T’es sérieux ?
Larry, à Mathilde – T’es vraiment naïve des fois.
Mathilde – Oui, j’ai pas réfléchi.
Larry – Comme souvent.
Nielson – En fait, j’appelle pour vous annoncer une bonne nouvelle.
Larry – Moins intéressant que le meurtre, je suppose.
Kelly – N’écoute pas ces idiots et dis-nous.
Nielson – Je viens de voir mon avocat, je sors la semaine prochaine.
Larry, heureux – Enfin, je serai plus en minorité.
Kelly – C’est possible de sortir aussi vite ?
Nielson – Apparemment !
Mathilde – Préviens-nous quand tu sortiras, on viendra te chercher.
Nielson – Je vous rappellerai pour l’occasion. Mais je dois raccrocher mon temps de p…
Le téléphone est raccroché.
Larry – C’est une agréable surprise.
Kelly – Donc je dois partir .
Mathilde – Bien sûr que non, on trouvera un moyen.
Kelly, soulagée – Me voilà rassurée.
Les trois amis commencent les préparatifs pour l’arrivée de Nielson.

Vendredi 26 janvier – 21h14 – Dans une cellule :

Nielson est tranquillement en train de se détendre dans son lit. Un gardien arrive.
Gardien – Et bien Nielson, tu as l’air joyeux.
Nielson, le sourire aux lèvres – Je sors la semaine prochaine.
Gardien, étonné – Félicitations !
Nielson – Je vais enfin partir de là.
Gardien – Si tu veux un conseil, évite de le dire tout fort.
Nielson – Pourquoi ?
Gardien – Certains pourraient être jaloux.
Nielson – J’ai jamais eu de problèmes avec les autres prisonniers. Ce serait dommage que ça m’arrive maintenant.
Gardien – On ne sait jamais. Fais attention !
Le gardien continue sa ronde. Nielson reste.
Nielson, à lui-même – Ma vie va pouvoir recommencer.
Il se retourne dans son lit et sourit.

Mercredi 30 janvier – 9h – Dans une cellule :

Nielson attend, assis sur son lit, impatient. Des gardes arrivent.
Garde, ouvrant la cellule – Voici tes derniers instants ici.
Nielson – Ce furent les quatre jours les plus longs de ma vie.
Garde – Et je ne veux plus te revoir.
Nielson – Je n’y compte pas.
Garde – Allez ! C’est l’heure.
Nielson se fait accompagner jusqu’à la sortie. Ils passent par la salle commune.
Nielson, regardant autour de lui – Pourquoi est-ce qu’ils me regardent de travers ?
Garde – Parce que tu sors avant eux. Ou parce que tu sors tout court.
Nielson – Ils ne risquent pas de…
Une bagarre éclate entre deux prisonniers. Un garde les sépare. Une autre démarre.
Prisonnier – Je vais t’arracher la tronche.
La situation s’envenime. Les gardes sont débordés. Un taulard approche de Nielson.
Taulard, prenant Nielson par le col – C’est pas ton jour de chance.
Nielson – On aurait cru pourtant.
Taulard – Je vais te faire regretter ton arrogance.
Nielson – Pourquoi moi ?
Taulard, sortant un couteau – Parce qu’on me l’a de…
Des gardes arrivent et maitrisent le taulard en le rouant de coups. Un autre garde accompagne Nielson.
Garde – Cours, on va te faire sortir de là au plus vite.
Nielson court jusqu’à la sortie. Il arrive jusqu’au couloir de la liberté.
Nielson – Je n’aurais jamais cru que la prison était aussi violente.
Garde – Dans quel monde tu vis ?
Nielson – Pas dans celui-là apparemment.
Garde – En tout cas, nous sommes arrivés.
Nielson part chercher ses affaires et respire enfin le parfum de la liberté.

Mercredi 30 janvier – 12h – Dans la salle commune :

Le taulard s’installe à une table déjà remplie.
Taulard, intimidé – Désolé, je n’ai pas eu le temps de le tuer.
Prisonnier – Tu peux être désolé, tu as échoué.
Taulard – Mais je…
Prisonnier – Maintenant il est sorti de prison.
Taulard – J’ai essa…
Un autre prisonnier interrompt la conversation. Il s’agit de Jonathan Mieurs.
Mieurs, calme – Ce n’est pas grave.
Prisonnier – Mais tu ne pourras plus te venger.
Mieurs – Bien sûr que si, j’aurai d’autres occasions.
Taulard – Comment ?
Mieurs – Je lui rendrai visite, ainsi qu’à ses amis.
Prisonnier – D’ici, ça va être dur.
Mieurs – Je sais déjà comment je vais partir d’ici.
Mieurs fait son rire sadique en s’imaginant tuer nos héros.
Taulard – Je déteste quand il rit comme ça.
Mieurs, contrarié – Ne m’interrompt pas.
Mieurs rit à nouveau.
Taulard – J’aime vraiment pas. Ça fait machiavélique.
Mieurs l’ignore et continue de rire.

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