Le job de mes rêves – Épisode 24

Mathilde a toujours été très sérieuse dans ses études. Elle s’est démenée jusqu’à la fin de son Doctorat où elle n’a quasiment obtenu que des bonnes notes. Cependant son comportement lui a valu quelques problèmes avec ses enseignants à cause de son air hautain. Mais ce sérieux l’empêcha de construire une relation avec un homme. Mais elle le pouvait désormais.

Épisode 24 – La promenade dans le parc

Vendredi 24 Août – 15h – À l’appartement :

Mathilde saute partout dans l’appartement. Nielson la regarde depuis le canapé. Larry arrive à ce moment.
Larry, à Nielson – C’est bien ce que je pense ?
Nielson – Oui, elle a…
Mathilde, s’arrêtant de sauter – … eu mon examen. Je vais devenir garde du corps.
Larry, embêté – C’est une mauvaise nouvelle ça.
Mathilde – Pourquoi ?
Larry – Parce que ça devient dangereux de te chercher des noises.
Mathilde – Allez, pour fêter ça, je vais faire un petit tour au parc.
Nielson – Tu as raison, va te défouler ailleurs qu’ici.
Mathilde court jusqu’à la porte et sort.
Larry – Elle est intenable.
Nielson – Mais elle va enfin faire quelque chose qui lui plait.
Larry – C’est une première, le fait qu’on fasse tous ce qu’on aime.
Nielson – Pourvu que ça dure.

Vendredi 24 Août – 15h15 – Dans la rue :

Mathilde se balade tranquillement dans la rue, seule, et s’arrête devant le marchand de pâtisserie ambulant qui se trouvait régulièrement en bas de son immeuble.
Mathilde – Salut Francis ! Beaucoup de clients ?
Francis – Comme d’hab’ ! Que les habitués.
Mathilde – Allez, je suis sûre que ton commerce sera foisonnant d’ici peu.
Francis – En parlant d’habitué, tu veux quelque chose ?
Mathilde – Tu aurais un pain au raisin ?
Francis – Comme d’habitude donc. Je te prépare ça.
Mathilde – Merci, toujours 80 centimes ?
Francis, souriant – Cadeau de la maison, pour ma cliente la plus fidèle.
Mathilde – Oh ! C’est trop gentil, tu es un amour.
Francis, avec un clin d’œil – C’est juste pour fidéliser la clientèle.
Mathilde – Je continuerai de te faire de la pub. Et ta fille, elle va bien ?
Francis – Très bien, elle est avec sa mère. J’ai hâte de les retrouver.
Mathilde – On croirait que tu détestes ton job. Mais je sais que tu aimes ces relations avec tes clients.
Francis – C’est clair.
Mathilde – Bon, je vais te laisser. Je vais continuer ma promenade.
Francis – Très bien, à la prochaine fois !
Mathilde continue sa promenade jusqu’au parc situé non loin. Elle marche de longues minutes avant de se rendre compte que quelqu’un la suivait. Au bout d’un moment elle confronte cet inconnu.
Mathilde, se retournant rapidement – Et vous là, pourquoi vous me suivez ?
Inconnu, avec un sourire gêné – Je vous demande pardon ?
Mathilde, les yeux illuminés – Oh ! Mignon.
Inconnu – Excusez-moi ?
Mathilde, gênée – Pardon, je croyais que vous me suiviez.
Inconnu – Ah ! Non, pas du tout.
Mathilde – De toute évidence. Excusez-moi encore.
Inconnu – Vous êtes toute excusée.
Mathilde – Je m’appelle Mathilde.
Inconnu – Patrick.
Mathilde – Enchanté Patrick !
Patrick – C’est plutôt moi qui suis enchanté.
Mathilde – Vous ne voulez pas… qu’on s’assoit pour parler plus tranquillement ?
Patrick, souriant – C’est exactement ce que j’allais vous proposer.
Les deux s’installent sur un banc.
Patrick – Pourquoi êtes-vous ici ?
Mathilde – Je me promenais juste, et vous ?
Patrick – Et vous vous promenez souvent comme ça ?
Mathilde – J’aime prendre l’air.
Patrick – Je peux comprendre. Je fais la même chose pour décompresser du travail.
Mathilde – Oh ! Vous faites quoi dans la vie ?
Patrick – Un travail de bureau ennuyeux, rien de bien passionnant.
Mathilde – Je comprends, je fais la même chose.
Patrick – Vraiment ? Quelle coïncidence !
Mathilde – Et vous êtes depuis quand à…
Un téléphone sonne. Patrick le sort de sa poche.
Patrick – Excusez-moi un instant.
Mathilde – Oh ! Mais bien sûr.
Patrick répond et s’éloigne. Mathilde reste seule quelques instants, pensive.
Mathilde, à elle-même – Je crois avoir rencontré un ange…
Patrick, arrivant et rangeant son téléphone dans sa poche – Vous disiez ?
Mathilde – Rien du tout.
Patrick – Je vais devoir y aller.
Mathilde, déçue – Vous partez déjà ?
Patrick – Oui, mon patron a besoin de moi pour régler une affaire urgente.
Mathilde – Très bien, ravie de vous avoir rencontré.
Patrick – De même. À une prochaine fois !
Mathilde – Oui, bien sûr…
Patrick s’éloigna. Mathilde soupira de déception.
Mathilde – À quoi je m’attendais ?
Patrick s’arrêta et fit demi-tour.
Patrick – Seriez-vous d’accord pour me donner votre numéro de téléphone ?
Mathilde, réjouie – Bien sûr.
Patrick – Très bien, laissez-moi prendre de quoi noter.
Patrick sortit un carnet et un stylo de sa poche.
Patrick – Je vous écoute.
Mathilde – C’est le 06[CENSURÉ]. Vous l’avez bien noté ?
Patrick – Je l’ai. Je vous appellerai pour prendre un café ou autre chose.
Mathilde – Bien sûr.
Patrick s’éloigna cette fois définitivement.

Vendredi 24 Août – 15h45 – À l’appartement :

Larry et Nielson sont assis dans le canapé devant la télévision.
Nielson – Pourquoi ils repassent toujours les mêmes émissions inintéressantes ?
Larry – Pour tous les idiots comme nous qui restent devant comme des zombies.
Nielson – Ouais, t’as raison, faudrait bouger.
Larry – Faudrait.
La porte s’ouvre et Mathilde rentre, le sourire aux lèvres.
Larry – J’espère que tu t’es faite agresser pendant ta promenade.
Mathilde – Bien au contraire, j’ai rencontré quelqu’un.
Nielson, étonné – Vraiment ?
Mathilde – Oui…
Larry – Il n’y a qu’à toi que ça arrive ce genre de choses. Je rencontre jamais personne comme ça.
Mathilde – En même temps, tu ne sors jamais.
Nielson – Tu devrais essayer des fois, c’est revigorant.
Larry – Il paraît.
Mathilde – Mieux vaut que tu commences le plus tôt possible, tu as beaucoup de retard à rattraper.
Larry – On verra ça demain.
Mathilde – Donc tu resteras toujours comme ça.
Larry – Mais non, je crois en ma bonne étoile.
Nielson, s’adressant à Mathilde – En tout cas, cette promenade t’a calmé.
Mathilde – Tu rigoles ? J’ai toujours envie de sauter.
Larry – Quand elle est comme ça, elle est partie pour un moment.
Nielson – J’ai une idée pour te calmer.
Mathilde – Laquelle ?
Larry, suspicieux – Je crois que je sais à quoi tu penses.
Nielson – Laser game. À chaque fois tu en ressors crevée.
Mathilde – Excellente idée. On part maintenant ?
Larry, se levant – Allons-y.
Les trois amis se lèvent et vont donc au Laser game.

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